Aujourd’hui, nous partons à la découverte de David Douillet, figure bien connue des Français et des internationaux, de part son passif de sportif de haut niveau comme judoka en équipe de France, entre autres… Rencontre…
Comme chaque mois, nous vous invitons à la découverte de parcours, portraits et points de vue de personnalités inspirantes, qui chacune dans leur domaine, ont inversé la tendance en donnant du sens à ce qu’elles faisaient.
Qu’est ce que tu inverserais de ton parcours? Quel métier tu voulais faire ado? Qu’est ce que tu aurais aimé trouver au cours de tes études ? Qu’est ce qui t’anime dans ce que tu fais ?
Nos invité.e.s de SENS INVERSE nous répondent en toute simplicité pour vous montrer que tout est possible.
Aujourd’hui, rencontre avec David Douillet, l’un des judoka français les plus titré de l’histoire dans la catégorie poids lourds, la plus massive; 4 fois champion du monde, 2 fois champion olympique. Engagé de 1997 à 2009 dans l’opération caritative les “pièces jaunes” et il a été à deux reprises la personnalité préféré des français. Ensuite, il a été entrepreneur pendant dix ans… Nous reviendrons sur cette partie-là; car comme il nous le confiait en off, c’est un triptyque qui l’a construit pour devenir ce que tu es aujourd’hui. Donc tu étais homme d’affaires et consultant sportif pour le groupe Canal +. Il s’est engagé en politique en 2009, il a été député de la circonscription des Yvelines, puis ministre des sports… Chevalier de la légion d’honneur en 2000, désigné meilleur judoka de l’histoire par la fédération française du judo, et nommé ambassadeur pour la jeunesse auprès de l’Unesco…
“la société de demain doit se construire sur la réalité des jeunes » – David Douillet
Et dans ce podcast qui s’appelle Sens Inverse, une première question,
Est-ce que ça t’est déjà arrivé d’inverser la tendance?
Tout le temps… ça pourrait être une phrase pour résumer ma vie… Du moment où j’ai commencé à comprendre et à apprendre, parce que ce n’est pas inné, parce qu’il faut faire des efforts… Cette mécanique d’inverser la tendance, elle doit être présente tout le temps. On part d’un état vierge, d’un manque de connaissances, et on inverse la tendance parce qu’on apprend, parce qu’on travaille, parce qu’on comprend, parce qu’on veut évoluer, parce qu’on est curieux, parce qu’on se remet en question. Inverser la tendance, c’est une vie en réalité.
J’ai l’impression que tous les jours j’inverse la tendance, en fait. Pour moi, inverser la tendance, c’est construire, c’est grandir, c’est s’édifier. Ce soir par exemple, je vais m’endormir avec un niveau de connaissances, demain je vais me réveiller avec une autre envie, et je vais inverser la tendance, et demain je vais agir pour inverser la tendance…
Il y a de la remise en question derrière?
Tout le temps, la vie ne mérite d’être vécue que lorsqu’on la remet en question. Moi c’est mon moteur. Je peux difficilement faire la même chose tout le temps, je peux difficilement tomber dans la routine, je m’ennuie assez vite. Donc remettre en question les choses, c’est un de mes principes fondamentaux. Je fais ça depuis que je suis petit.
Justement, à 11 ans, tu as commencé le judo, comment as-tu compris que ça allait être ton métier?
C’est difficile à savoir, ça vient petit à petit. Il n’y a pas un jour où il n’y a rien qui se déclenche… Même si on a un rêve, en faire un métier réellement, je n’ai même pas eu l’impression d’en faire un métier. Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir un métier… de toute ma vie… Je ne me suis jamais inscrit dans un métier, je me suis inscrit dans quelque chose par passion. Par passion et par envie de découvrir des choses. Par curiosité. Je trouve qu’un métier, c’est assez restrictif pour le coup. On met un cadre, et on ne sort plus du cadre… d’ailleurs si on prend l’image du métier à tisser, c’est dans un cadre et on tisse à l’intérieur.
Encore plus aujourd’hui, un métier, il évolue, il se développe, il se construit, il se remet en question. et ce n’est pas parce qu’on fait quelque chose dans un métier, que l’on n’est pas capable de faire la même chose dans un autre métier. En réalité, c’est l’histoire de ma vie très modestement. Toute la méthodologie, tous les principes, toutes les valeurs, qu’on apprend depuis tout petit, où j’ai démarré jusqu’à ce que j’ai une carrière d’athlète… et jusqu’à ce que ça s’arrête; ensuite j’ai pu le transposer dans tout ce que j’ai fait, dans n’importe quelle activité. C’est quelque part, une grande école (le sport). On vous apprend avec le vécu, l’action. Vous apprenez tout ce dont vous avez besoin pour grandir, apprendre, progresser. Donc une fois qu’on a cette recette là, vous la dupliquez dans chacun des domaines où vous voulez aller. Le reste ce n’est que la culture.
[aparté, carrière sport, puis entrepreneur, puis politique]
Est ce qu’à chaque fois, à chaque étape, tu savais ce que tu étais en train de construire?
Non je ne savais pas…
Quand j’étais en politique, je ne m’étais pas dit que j’allais faire de l’immobilier après. Quand je faisais du sport, je ne m’étais pas dit non plus que j’allais devenir un équipementier, ou que j’allais travailler pour une télévision. Pas du tout !
Il faut à un moment dans sa vie, il faut être malin. Il faut se construire par rapport à ce qu’on est…. et de sentir quand on est sur la bonne voie. Il faut lâcher prise…. Ma méthode c’est : j’explore à fond un univers, et j’ouvre le champ des possibles…
Vous voulez en savoir plus !
Retrouvez l’intégralité de l’interview de David Douillet directement sur le podcast Sens Inverse.
Toute l’équipe d’Imagine Campus espère que cet interview vous aura apporté des clefs et de l’inspiration, pour donner de l’impact à votre vie.