Vous souhaitez vous lancer dans une carrière dans le secteur de l’immobilier ? Avez-vous envisagé le passionnant métier de gestionnaire de syndic de copropriété ? Un métier peu connu et pourtant essentiel ! En quoi consiste-t-il ? Quelles sont les qualités requises pour exercer ? Quelles sont ses missions ? Son salaire moyen ? Quid des débouchés ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour travailler dans la gestion de copropriété.
Le gestionnaire de syndic de copropriété (on l’appelle aussi syndic de copropriété ou gérant de copropriété) gère des immeubles pour le compte de copropriétaires. Il assure le suivi technique, administratif, juridique et financier et sert au mieux les intérêts des copropriétaires.
Il administre les parties communes des immeubles dont il a la charge, s’occupe de la comptabilité générale de la copropriété et veille à faire respecter le règlement de copropriété.
Le gestionnaire de copropriété ne s’ennuie pas. Ses missions sont variées. Ainsi, il est amené à :
En plus de cela, il arrive que la gestion de copropriété implique de gérer le personnel de l’immeuble (gardiens et autres employés d’immeuble qui ne soient pas des prestataires) et de mettre sur pied des dossiers de financement et de subventions. Des missions qui demandent des compétences techniques solides mais également une grande polyvalence.
Le métier de gestionnaire de syndic demande un certain nombre de qualités :
Le métier de gestionnaire de syndic est accessible après des études de niveau bac+2 à bac+5 :
À Imagine Campus, nous vous proposons le BTS Professions immobilières ainsi qu’un Bachelor Immobilier durable et innovant qui vous permettront de devenir gestionnaire de copropriété. Après notre BTS PI, il est possible de poursuivre vos études vers notre Bachelor Immobilier durable et innovant en intégrant directement la 3ème année du cursus.
Nous vous préparons ainsi en 2 et 3 ans aux missions des métiers de l’immobilier et notamment à la gestion de copropriété tout en vous initiant aux piliers du développement durable. Une dimension à nos yeux essentielle pour les professionnels de l’immobilier de demain. Pour ne donner qu’un exemple : ces prochaines années, les gestionnaires de syndic seront en première ligne pour accompagner les copropriétaires dans des projets de rénovation énergétique.
Notez toutefois que pour exercer le métier de gestionnaire de syndic, votre diplôme ne suffit pas : vous devrez posséder une carte professionnelle portant la mention syndic de copropriété, renouvelable tous les 3 ans et délivrée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI).
Le salaire d’un gestionnaire de copropriété va varier selon son nombre d’années d’expérience. Pour un gestionnaire de copropriété junior, on observe en général des salaires oscillant entre 2 300 et 2 500 euros bruts par mois (en comptant la partie fixe et la partie variable), soit entre 27 600 euros et 30 000 euros bruts par an.
D’après les chiffres de l’APEC, la rémunération annuelle brute (fixe et variable) proposée dans les offres d’emploi de gestionnaire de syndic est comprise à 80% entre 28 000 euros et 51 000 euros avec une moyenne de 40 000 euros (soit 3 333 euros brut par mois).
En début de carrière, le gestionnaire de copropriété est le plus souvent salarié et exerce dans des cabinets de petite taille ou dans de grandes sociétés de gestion immobilière. Il assiste en général le responsable de copropriété. Après une dizaine d’années d’expérience dans le métier, le gestionnaire de copropriétaire pourra assurer le management d’une équipe de gestionnaires juniors. Autre option à étudier : créer sa propre agence immobilière.
Enfin, notez que nombre de syndics de copropriété exercent également en tant qu’administrateurs de biens et en tant qu’agents immobiliers.
Envie de changement dans votre vie professionnelle ? Dans le cadre d’une reconversion, il est tout à fait possible de devenir gestionnaire de copropriété ! Vous pourrez préparer l’une des formations (de bac+2 à bac+5) évoquées ci-dessus ou le CQP (certificat de qualification professionnelle) Gestionnaire de copropriété.
Il faut toutefois avoir en tête qu’il s’agit d’une profession réglementée : vous aurez l’obligation d’obtenir votre carte professionnelle pour exercer.