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Interview Julie Douarin, fondatrice de Realtech RT, influenceuse immobilier

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Julie Douarin, fondatrice de Realtech RT et influenceuse immobilier avec plus d’1 million de followers sur instagram.

Comme chaque mois, nous vous invitons à la découverte de parcours, portraits et points de vue de personnalités inspirantes, qui chacune dans leur domaine, ont inversé la tendance en donnant du sens à ce qu’elles faisaient.

Qu’est ce que tu inverserais de ton parcours? Quel métier tu voulais faire ado? Qu’est ce que tu aurais aimé trouver au cours de tes études ? Qu’est ce qui t’anime dans ce que tu fais ?

Nos invité.e.s de SENS INVERSE nous répondent en toute simplicité pour vous montrer que tout est possible. 

Aujourd’hui, rencontre avec Julie Douarin, qui nous partage son parcours riche d’aventures.

Fille de diplomate, Julie a beaucoup voyagé. Tu voulais être styliste, archéologue ou encore travailler dans l’humanitaire. Elle oriente le début de sa carrière vers la direction artistique, mais c’est finalement l’immobilier qu’elle choisit ou qui t’a choisi… Pendant quinze ans tu as travaillé pour d’autres boites et en 2020 tu décides de quitter une grosse boite américaine et tu crées ta propre société. Aujourd’hui tu es à la tête de la première société mondiale d’influence dans l’immobilier Realtech RT où ton objectif est de changer le regard porté sur l’immobilier et surtout changer le secteur de l’intérieur pour tendre vers de l’immobilier plus d’éthique; certains parlent de toi comme la première influenceuse de l’immobilier au monde. Ton parcours est aussi fait d’épreuves de vie, suite notamment à une agression dans le métro à Paris qui a failli t’empêcher de re-marcher. On verra dans cet épisode, la force qui te porte pour toujours te relever et continuer de rêver.

Et dans ce podcast qui s’appelle Sens Inverse, une première question,

Est-ce que ça t’est déjà arrivé d’inverser la tendance?

C’est toute ma vie.

J’ai cette vie qui a choisi pour moi, et je me suis toujours imaginé qu’on avait toutes les possibilités. Donc, le parcours académique, j’ai le baccalauréat et deux, trois diplômes (c’était aussi pour rassurer les parents). Néanmoins, j’ai toujours eu beaucoup de passions dans ma vie et j’en ai encore beaucoup et je pars du postulat que pour avoir une vie épanouie, il faut pouvoir toucher à toutes ses passions. Donc je l’ai fait.

Justement, je l’ai dit, tu as eu plusieurs envies, tu as commencé plutôt dans le milieu artistique, qu’est ce qui t’a mené vers ce choix là?

A l’époque du baccalauréat, j’avais une première passion qui est l’égyptologie. Donc le grand rêve, c’était l’école du Louvre. Mais, comme j’ai une vie avec des étapes importantes et que je n’ai qu’un seul parent, avec un frère beaucoup plus jeune, j’ai joué la sécurité et je suis passée par une fac de sciences humaines. Donc, histoire, géographie, sociologie et aménagement du territoire…. donc ça commence là !

Et puis, je m’aperçois, à l’obtention du diplôme que ça forme à devenir professeur, et que l’école du Louvre, ça va être un bac+7, et qu’une fois sortie de l’école du Louvre, je vais avoir la nécessité de trouver des mécènes pour aller faire des fouilles archéologiques… donc ce projet était beaucoup trop long.

Et l’autre passion de ma vie : la mode.

La mode depuis toujours, je dessinais, c’est cette période où il y avait les grands noms de la mode, les photos en argentique, les top models des années 90 qu’on n’a plus jamais eu, et comme beaucoup de jeunes femmes de cette génération, j’ai rêvé, j’ai grandi avec ces visages; donc un jour, pendant mon année de DEUG, je monte à Paris, je passe 15 concours, je ne dis rien. Je reviens, et à la maison arrivent plusieurs lettres, en fait, je suis prise partout et j’ai annoncé à ma maman que 3 mois après je partais.

15 concours d’école liés au milieu de la mode : il y avait du stylisme, de la direction artistique, il y avait du maquillage…

Et je commence par une école de maquillage, qui est une école internationale à côté des arènes de Lutèce. Et finalement sur cette première année de BTS, je travaille sur des défilés et aussi à la télévision. J’ai travaillé sur Comédie, sur la deuxième Star Académie, avec Grégory Lemarchal, et ni le cinéma ni la télévision ne m’intéressaient.

Et je suis repérée par des agents de différents créateurs… et puis c’est le début des fashion week. C’était une période assez euphorique, aujourd’hui tout le monde se dit, la fashion week ça existe depuis toujours… mais non !

Et on me propose à l’issue de cette seconde année de rentrer directement dans ce milieu. Tout de suite, on me propose de manager l’organisation de défilés; j’ai maquillé quelques mois et tout de suite j’ai recruté les équipes de maquillage, les coiffeurs, je faisais les castings des mannequins…

J’ai vécu ce rêve.

Passer 15 concours sans le dire : je trouve génial cette indépendance au moment du bac que tu as pu avoir… 

J’ai eu des parents qui nous ont accompagnés, et qui avaient une vision très ouverte sur le monde et du champ de tous les possibles.

Donc dès l’enfance, mon père avait cette réflexion de : “si tu fais quelque chose, tu le fais; et normalement quelqu’un qui est bon, il réussit en 3 mois”.

Que ce soit, du sport, l’apprentissage d’une langue, … et de principe ne jamais être bridé.

On s’entend toutefois. Il y a un cadre. Pour réussir, il faut travailler, il faut avoir une routine, … c’est ainsi dans tous les métiers.

J’ai eu pleins de rêves : 

À 9 ans, je me suis visualisée championne olympique de natation.

À 14, 15 ans, je voulais être avocate internationale pour défendre les causes et les droits de l’homme.

Je fais une pré-rentrée en droit… intéressant mais pas glamour (rire) ce qui m’a confortée dans mon choix des sciences humaines.

Qu’est ce que tu aurais aimé trouver et que tu n’as pas eu pendant tes études?

Je suis passée par la Fac et un BTS…. Je suis contente de ne pas être passée par une grande école. Je n’ai pas été formatée. J’ai eu des intervenants à la Fac et dans mon BTS qui étaient encore sur le terrain… Je pense que le partage ne s’arrête pas quand la cloche sonne.

Je pense qu’il manque des écoles où on met beaucoup l’oral en avant.

L’oral permet la confiance en soi.

La prise de parole, on ne sait pas le faire. C’est important dans les écoles de favoriser l’oral pour que nos futurs leaders sachent s’exprimer.

La voix, exemple sur ce podcast, est aujourd’hui au cœur de nos échanges.

Si tu ne sais pas t’exprimer

Si tu ne sais pas porter la voix

Si tu ne sais pas le dire avec des mots simples, factuels…

Vous voulez en savoir plus !

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Julie Douarin directement sur le podcast Sens Inverse.

Toute l’équipe d’Imagine Campus espère que cet interview vous aura apporté des clefs et de l’inspiration, pour donner de l’impact à votre vie.

Liens utiles : 

https://www.linkedin.com/in/juliedouarin/?originalSubdomain=fr

https://www.instagram.com/juliedouarin/?hl=fr