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Imagine Campus

Interview Jonas Chaurial, créateur de jeunes générations écologiques

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Jonas Chaurial, lycéen bordelais de 17 ans, créateur de l’association jeunes générations écologiques, et micro influenceur sur le thème de l’écologie avec le compte instagram “jonas_ecologie” qui regroupe une communauté de plus de 2K.

 

Comme chaque mois, nous vous invitons à la découverte de parcours, portraits et points de vue de personnalités inspirantes, qui chacune dans leur domaine, ont inversé la tendance en donnant du sens à ce qu’elles faisaient.

 

Qu’est ce que tu inverserais de ton parcours? Quel métier tu voulais faire ado? Qu’est ce que tu aurais aimé trouver au cours de tes études ? Qu’est ce qui t’anime dans ce que tu fais ?

Nos invité.e.s de SENS INVERSE nous répondent en toute simplicité pour vous montrer que tout est possible. 

Aujourd’hui, rencontre avec Jonas, lycéen bordelais à Talence, engagé depuis plusieurs années dans l’écologie avec l’association Jeunes générations écologiques créée pendant le confinement. A cette période, Jonas a eu un déclic assez fort pour l’écologie et justement, nous allons parler de la place donnée et prise par les jeunes sur ce sujet. Jonas était conseiller départemental des jeunes, il est allé au conseil constitutionnel pour en parler, à l’assemblée nationale… Aujourd’hui élu à l’assemblée régionale des jeunes de la Nouvelle Aquitaine; pour Jonas “s’engager, ça rend heureux!”. 

Et dans ce podcast qui s’appelle Sens Inverse, une première question,

Est-ce que ça t’est déjà arrivé d’inverser la tendance?

Oui, ça m’est déjà arrivé d’inverser la tendance. Complètement !

Moi, je vois l’engagement comme une forme différente pour chacun et un chemin différent pour chacun. Finalement, chaque individu va dans le sens qui est différent et qui est le sien. Nous n’allons pas toujours dans le sens qu’on nous propose et pour ma part, il y a de l’engagement institutionnel : tout ce que je fais côté Départemental, côté Région, qui va justement dans le bon sens pour inciter les jeunes à s’engager. Et il y a l’engagement qui s’oriente plutôt vers le questionnement, comment améliorer les choses.

Et qu’est ce qui t’a donné envie de t’engager? Est ce que déjà, avant le confinement, tu avais l’envie de t’engager? D’où te vient cette envie d’engagement?

J’ai toujours eu quelque chose en moi… j’avais envie de.., j’avais besoin de donner du temps, d’aller au lycée, au collège aux réunions pour faire bouger les choses.

Le covid m’a fait prendre conscience que j’avais une place là dedans. J’ai toujours eu des valeurs axées sur le naturel, l’environnement, l’écologie. J’ai eu la chance de grandir dans une maison avec un jardin, proche de la nature.

Et le covid m’a mis une claque, dans le sens où cette période m’a obligé à me remettre en question sur mes habitudes, mon impact carbone et de me rendre compte que les problématiques sont présentes depuis très longtemps. Le changement climatique on en parle depuis des années, et donc j’avais 14 ans et à cet âge, on se dit : “est ce que ça, ça a du sens”, “est ce que ça c’est réellement en phase avec mes valeurs”. Ce sont ces réflexions qui m’ont poussé à m’engager pour le climat et essayer de faire des choses à mon échelle.

Faire des choses au quotidien, changer ses habitudes, le dire autour de soi… et baisser son impact carbone.

Et justement, comment tu t’es renseigné? Comment tu vas à la recherche de l’information? Comment tu as accumulé du savoir et des connaissances sur ce sujet?

Mon déclic a été les réseaux sociaux, car quand on parlait de monde de demain, de monde d’après… c’était un peu flou. Et pour moi, je voulais chercher ma place là dedans.

Quand on s’intéresse, on peut aller très loin.

Et puis après évidemment, je suis allé en librairie, j’ai lu des livres, j’en ai parlé avec mes parents…

Pourquoi as-tu voulu t’engager? et embarquer d’autres personnes aussi…

Je ne pouvais pas m’arrêter à juste “être conscient du sujet”. Il fallait que j’aille plus loin, parce que je suis quelqu’un qui a besoin de collectif. 

M’engager, c’est contribuer… pour la jeunesse, pour faire bouger les choses, pour changer nos habitudes, pour faire parler…

La société a besoin de jeunes qui s’engagent. Je pense que si on veut avancer, aller plus loin, les jeunes sont la génération de demain, ce sont eux qui vont agir.

Quelque soit la forme, l’engagement est nécessaire pour moi.

J’ai eu une transition impactante en passant du collège au lycée, de délégué au collège, je suis passé élu de vie lycéenne et j’ai souhaité partager mes valeurs ainsi.

Aujourd’hui, j’ai créé une association.

Pour l’avenir, j’ai une vision de poursuivre les choses déjà engagées et de continuer d’avancer ainsi et avoir confiance en le pouvoir d’agir des jeunes.

Vous voulez en savoir plus !

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Jonas Chaurial directement sur le podcast Sens Inverse.

Toute l’équipe d’Imagine Campus espère que cet interview vous aura apporté des clefs et de l’inspiration, pour donner de l’impact à votre vie.

 

Les liens utiles pour s’informer  https://jeunes-generations-ecologiques.fr