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Interview Camille Choplin, adjointe au Maire de Bordeaux

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Camille Choplin, adjointe au Maire de Bordeaux.

Comme chaque mois, nous vous invitons à la découverte de parcours, portraits et points de vue de personnalités inspirantes, qui chacune dans leur domaine, ont inversé la tendance en donnant du sens à ce qu’elles faisaient.

Qu’est ce que tu inverserais de ton parcours? Quel métier tu voulais faire ado? Qu’est ce que tu aurais aimé trouver au cours de tes études ? Qu’est ce qui t’anime dans ce que tu fais ?

Nos invité.e.s de SENS INVERSE nous répondent en toute simplicité pour vous montrer que tout est possible.

Aujourd’hui, c’est avec Camille Choplin que nous avons rendez-vous, adjointe au Maire de Bordeaux depuis bientôt 3 ans, en charge de la vie associative et maire de quartier de Nansouty St Genès depuis octobre dernier.

Camille est également conseillère métropolitaine à Bordeaux Métropole depuis le début de son mandat d’adjointe au Maire.

La politique n’était pas forcément une envie, un objectif pour Camille, c’est venu un peu par hasard et on le découvrira dans cette interview.

En 2006, Camille crée le blog écolo “les écologirls”, une militante du bon sens qui prône un monde plus engagé, plus soucieux du vivant. Une militante qui organise aussi des apéros écolos, et Camille a écrit un livre : “tout le monde ne raffole pas des brocolis”, paru en 2018.

Et dans ce podcast qui s’appelle Sens Inverse, une première question,

Est-ce que ça t’est déjà arrivé d’inverser la tendance?

Je suis plutôt sur les chemins de traverse !

Depuis que je suis en amour pour l’écologie, c’est plutôt quelles sont les voies parallèles.

Il y a cette voie qu’on nous vend dans la surconsommation, l’ultralibéralisme, le “il faut consommer”, il faut s’acheter le dernier truc à la mode…. smartphone, SUV… Tout ce que nous vend la publicité, cet idéal de consommation qui nous dit : “achetez, vous serez heureux”.

Moi, assez rapidement, à la vingtaine, j’ai pris conscience qu’il y avait une autre façon de faire, et que ce n’est pas forcément l’argent, la surconsommation qui rend heureux mais c’est peut-être être un peu plus soucieux du vivant, avoir plus de gratitude pour la vie qu’on a et cette belle planète, unique en son genre !

Je ne dirai pas être à sens inverse mais regarder les chemins de traverse : Oui.

Alors ce lien au vivant, à l’écologie, il te vient d’où? Vers 22, 23 ans, comment ça t’est venu?

J’ai toujours été sensible à la nature et aux animaux. J’ai toujours eu ce lien là, mais je ne l’avais pas forcément conscientisé. C’est vraiment quand j’ai commencé à travailler; donc moi j’ai fait des études de communication sans savoir trop ce que j’allais faire puisqu’au départ je voulais être concepteur-rédacteur dans la publicité; et c’est en faisant un stage où je me suis rendu compte qu’écrire des scénarii pour la lessive ou des voitures, ce n’était pas ça que je voulais faire.

Les stages sont très intéressants pour les prises de conscience !

Finalement, je me suis retrouvée un peu par hasard, mais depuis le temps je me dis que le hasard n’existe pas; et je me suis retrouvée dans cette petite entreprise de compléments alimentaires naturels et c’est là que je suis vraiment tombée dans le BIO, en allant dans les magasins BIO, en faisant des animations, des formations pour les vendeurs…

Je me suis rendu compte qu’il y avait une autre façon de manger, de se soigner et finalement d’envisager la vie. C’est ainsi, qu’à force de rencontrer toutes ces personnes, de discuter, d’agréger pleins de connaissances, je me suis dit, je ne peux pas garder tout ça pour moi et j’ai ouvert mon Blog “écologirls” en 2006.

Tu l’as dit, c’est intéressant, tu ne savais pas ce que tu voulais faire quand tu as choisi tes études.

Cela ne t’a pas fait peur… ce podcast s’adresse aussi à des étudiants, ils sont en train de de faire des choix… Comment as-tu vécu cette période-là?

Je n’ai jamais vraiment su ce que je voulais faire comme études.

Ce qui était certain c’est que j’étais une littéraire et pas une scientifique !

Après mon Bac, je suis partie aux Etats-Unis, j’ai fait une deuxième terminale et cela m’a permis de voir “l’american way of life”… et peut être que ça aussi, ça m’a fait prendre conscience que la surconsommation ce n’était pas top.

Je suis revenue, j’ai fait sciences du langage; j’ai plutôt choisi mes études par appétence plutôt que par métier. C’est en deuxième année que j’ai décidé de m’orienter vers la communication.

Je me suis retrouvée à faire des études de Communication qui m’ont beaucoup plu.

C’est difficile de savoir à 20 ans ce qu’on veut faire. Et d’ailleurs, je trouve que l’école en général ne nous ouvre pas suffisamment aux différents métiers qui existent … Et il y encore tellement de nouveaux métiers qui n’existent pas encore…La mutation est omniprésente. Il y a tout le temps de nouveaux métiers qui se créent…. Et heureusement qu’il y a des écoles comme la vôtre !

 

Si je te dis écologie : 

Bonheur

Si je te dis rencontre : 

Vital

Si je te dis politique : 

Important

Si je te dis association : 

Collectif

Si je te dis démocratie : 

En danger

Si je te dis impact : 

Positif

 

Vous voulez en savoir plus !

 

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Camille Choplin directement sur le podcast Sens Inverse.

Toute l’équipe d’Imagine Campus espère que cet interview vous aura apporté des clefs et de l’inspiration, pour donner de l’impact à votre vie.

Liens utiles : 

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