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Interview Guillaume Cazcarra, étudiant, entrepreneur, fondateur d’Hexacup

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Guillaume Cazcarra, étudiant, entrepreneur, fondateur d’Hexacup, tournoi de football amateur, huit contre huit, à la dimension sociétale et environnementale … rencontre.

Comme chaque mois, nous vous invitons à la découverte de parcours, portraits et points de vue de personnalités inspirantes, qui chacune dans leur domaine, ont inversé la tendance en donnant du sens à ce qu’elles faisaient.

Qu’est ce que tu inverserais de ton parcours? Quel métier tu voulais faire ado? Qu’est ce que tu aurais aimé trouver au cours de tes études ? Qu’est ce qui t’anime dans ce que tu fais ?

Nos invité.e.s de SENS INVERSE nous répondent en toute simplicité pour vous montrer que tout est possible.

Aujourd’hui, rencontre avec Guillaume Cazcarra, étudiant, entrepreneur, fondateur d’Hexacup, un tournoi de foot facile d’accès et surtout engagé pour l’écologie.

Tu es passé par l’Université Montaigne, puis EFJ Ecole française du journalisme à Lille, tu es un passionné de sport et de journalisme et donc tu as décidé d’entreprendre pour mener ces deux passions en même temps. 

Et dans ce podcast qui s’appelle Sens Inverse, une première question:

Est-ce que ça t’est déjà arrivé d’inverser la tendance?

Moi j’ai 20 ans, donc si je n’inverse pas la tendance aujourd’hui, quand est-ce que je vais le faire?

Il faut du cran et du courage pour aller à sens inverse. Etre à sens inverse c’est croire en ses convictions aussi, et avec l’Hexacup c’est ce que j’ai voulu faire.

Et une fois que tu commences à montrer un chemin à sens inverse, tu te rends compte qu’il y a plein de gens qui veulent faire à sens inverse, qui veulent agir différemment et c’est comme ça que tu crée une dynamique finalement.

A 20 ans, c’est jeune, pourquoi ça arrive maintenant?

Pour ma part, c’est arrivé à 15 ans où j’ai créé ma première association de débat d’idées à l’époque. Ça n’a pas forcément hyper bien fonctionné, mais des jeunes venaient, on parlait ensemble, on ne connaissait rien à la politique, on a juste décidé d’en savoir un peu plus, pour être curieux… J’ai essayé avec pleins de projets différents, j’ai beaucoup beaucoup raté et en fait j’ai beaucoup appris.

Et c’est grâce à ça qu’à 18 ans, j’ai créé l’Hexacup et là ça a fonctionné.

A l’époque, je sortais du confinement, et finalement j’avais juste envie de jouer au foot avec mes potes et en même temps j’avais tenté d’initier des projets écologiques… Et en fin de compte, je me suis dit qu’on allait créer une compétition accessible à tous avec un point de vue écologique et c’est comme ça qu’Hexacup est né.

Tu es passé par l’Université, l’EFJ puis IAE, qu’est-ce qui a guidé tes choix?

Bin du coup, je voulais être journaliste sportif… J’ai intégré une école de journalisme directement après le Bac. Bac+0, j’ai tout raté… Donc j’ai fait une année de Droit… Après j’ai voulu retenter les écoles, j’ai encore tout raté, donc j’ai fait une deuxième année de Droit et après j’ai tenté à nouveau les écoles, j’ai quasiment tout raté sauf une, la première école de journalisme de France à Lille et donc j’y suis allé. Et il ne m’a pas fallu 2 mois pour me rendre compte que j’étais au mauvais endroit : c’était bien de poser des questions, mais moi j’avais envie de créer, d’entreprendre. Il faut accepter au final de se lancer dans le grand bain en fait.

Ce podcast s’adresse à des étudiants, aux étudiants d’Imagine Campus

Comment as tu vécu tout ça toi, comment faire un choix, au regard de ce qu’on peut dire sur Parcoursup ?

Honnêtement, c’est la passion.

Si j’avais dû choisir à l’avance… pff, Droit, Journalisme, maintenant Entrepreneuriat; quand je donne mon CV on a l’impression que ça a aucun sens, et en fait le seul sens que l’on peut donner c’est la passion que j’avais depuis le départ de juste vouloir faire ce que j’aime.

Et peut-être aussi, le fait d’avoir raté beaucoup de projets quand j’étais petit qu’au bout d’un moment tu as même plus la pression. Et quand j’ai voulu créer mon propre projet, mon entreprise, je ne me suis même pas dit “Est ce que ça va marcher ou pas?” –  et je pense que si je m’étais posé la question, j’y serais jamais allé ! (rires)

Croyez en vos rêves c’est bien… mais surtout faites vous confiance.

….

Et dans les écoles dans lesquelles tu es passé, tu t’es aperçu de quelque chose qui manquait? Tu aurais voulu quoi d’autre?

J’aurai voulu développer encore plus ma créativité; on ne t’incite pas à faire au-delà véritablement.

En revanche, dans l’école dans laquelle je suis aujourd’hui, IAE de Bordeaux, j’ai eu cette chance. Il y a un incubateur, des accompagnateurs de projets, on m’a tout de suite encouragé à passer un cap avec mon projet Hexacup, comme trouver de plus en plus de partenaires… Donc au final, il faut se faire confiance, aller au-delà des cours et prendre en main son avenir et favoriser le passage à l’action comme le bénévolat en association par exemple qui m’a apporté beaucoup à la fois pour moi et pour les autres.

Pour ma part j’ai grandi, j’ai découvert d’autres personnes et le soir, quand tu as passé une journée dans une association, tu es satisfait. C’est un moyen de s’ouvrir aux autres et de grandir tout simplement.

Vous voulez en savoir plus !

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Guillaume Cazcarra directement sur le podcast Sens Inverse.

 

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LE FOOT, 100% ACCESSIBLE POUR LES JEUNES ET POUR LA PLANÈTE

Toute l’équipe d’Imagine Campus espère que cet interview vous aura apporté des clefs et de l’inspiration, pour donner de l’impact à votre vie.