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Interview Hakim Baka, fondateur de Geev

Une fois par mois, nous vous invitons à la découverte de parcours, portraits et points de vue de personnalités inspirantes, qui chacune dans leur domaine, ont inversé la tendance en donnant du sens à ce qu’elles faisaient.

Qu’est ce que tu inverserais de ton parcours? Quel métier tu voulais faire ado? Qu’est ce que tu aurais aimé trouver au cours de tes études ? Qu’est ce qui t’anime dans ce que tu fais ?

Nos invité.e.s de SENS INVERSE nous répondent en toute simplicité pour vous montrer que tout est possible.  

Aujourd’hui, nous partons à la découverte d’une personnalité locale, Hakim Baka, fondateur et CEO de Geev; 1ère application de dons d’objets, de nourriture entre particuliers. Geev depuis sa création, c’est plus de 4 millions d’utilisateurs, plus de 20 millions d’objets donnés, plus de 50000 tonnes de CO2 évité, et près de 20 collaborateurs. Geev s’inscrit comme une solution de lutte contre le gaspillage alimentaire et il est le 59ème employeur sur 400 pour l’année 2022 dans le palmarès du magazine Capital qui regroupe les start-up les plus performantes.

Est-ce que ça t’est déjà arrivé d’inverser la tendance? 

Avec Geev, nous avons cette volonté d’inverser la tendance, on y participe activement, de manière décomplexée et déculpabilisante. Après, à mon échelle, j’ai peut-être moi été à sens inverse mais je n’ai pas inversé la tendance à moi tout seul. Il faut de l’énergie, il faut du monde, il faut de l’argent… car pour vraiment inverser la tendance, il faut des moyens.

Il y a une idée de départ avec Geev toutefois…

Oui, dans une entreprise, au départ il y a toujours une idée. L’idée c’est 1% et l’exécution c’est 99% ! La réalité, Geev est une équipe d’une vingtaine de personnes aujourd’hui. Nous, on a créé un outil que l’on met à disposition des citoyens et ce sont eux qui inversent la tendance. La finalité pour nous, c’est que notre outil soit performant pour que les utilisateurs puissent l’utiliser facilement.

Tu voulais faire quoi quand tu étais adolescent ?

Ahahaha… J’avais une bonne idée oui de ce que je voulais faire, mais aujourd’hui ce n’est pas du tout ça. Je voulais être architecte ou archéologue, et je ne suis ni l’un ni l’autre. J’ai toujours été passionné par l’histoire, le dessin, j’aimais bien les maths… c’étaient donc les métiers qui m’intéressaient à l’époque. Et comme beaucoup, j’ai été influencé par mes parents qui m’ont dit de chercher encore… Finalement, je n’avais aucune idée de ce qu’était le métier. Et aujourd’hui, je suis très content d’être entrepreneur et cela me correspond très bien. 

Dans mon parcours académique, je me suis laissé du temps. Jusqu’à vraiment essayer de savoir ce qui me faisait vibrer, j’ai essayé de me laisser un éventail d’opportunités. Donc je suis resté dans une filière générale, j’ai fait un baccalauréat scientifique, j’ai fait une prépa, j’ai fait une école de commerce… au final, j’ai fait des non choix jusqu’à 22, 23 ans. En école de commerce j’ai même fait une spécialisation finances, et aujourd’hui, je travaille pas du tout dans la fonction finance …. Ce que je dis aujourd’hui à mes étudiants, c’est qu’ à niveau de technicité équivalent et comme je n’avais pas la passion, je n’allais pas plus loin que ça. Je n’étais pas hyper performant, car quand ça ne te fait pas vibrer, tu es moins bon mécaniquement. J’ai appris qu’il fallait conjuguer technicité et passion.

Sur ça, j’y ai construit mes choix.

Vous voulez en savoir plus.

Vous souhaitez découvrir son parcours.

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Hakim Baka directement sur le podcast Sens Inverse.