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Interview Gaëlle Debergé, Directrice Générale Imagine Campus

Dans ce podcast, nous allons entre autres parler d’enseignement, d’engagement, de persévérance, de passion, de sens et de réussite…

 

Une fois par mois, nous vous invitons à la découverte de parcours, portraits et points de vue de personnalités inspirantes, qui chacune dans leur domaine, ont inversé la tendance en donnant du sens à ce qu’elles faisaient.

 

Qu’est ce que tu inverserais de ton parcours? Quel métier tu voulais faire ado? Qu’est ce que tu aurais aimé trouver au cours de tes études ? Qu’est ce qui t’anime dans ce que tu fais ?

Nos invité.e.s de SENS INVERSE nous répondent en toute simplicité pour vous montrer que tout est possible. 

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Gaëlle Debergé, directrice d’Imagine Campus. Gaelle a fait toute sa carrière dans l’enseignement supérieur; d’abord chez Pigier comme conseillère formation, puis dans le groupe INSEEC de 2000 à 2007. Elle a travaillé au sein d’une autre école supérieure pendant 10 ans comme responsable coordination formation puis directrice. Elle rejoint ensuite un CFA du numérique comme directrice.

Aujourd’hui, Gaëlle est la directrice d’Imagine Campus, l’école supérieure de de la transition écologique et sociétale.

Et dans ce podcast, nous allons entre autres parler d’enseignement, d’engagement, de persévérance, de passion, de sens et de réussite…

Est-ce que ça t’est déjà arrivé d’inverser la tendance?

Oui, j’ai essayé… Dans plein de petites actions que je mène dans mon quotidien personnel et professionnel pour faire avancer des causes ou des sujets, dans le sens qui me convient mieux à moi, qui n’est pas toujours le sens commun.

Tu sais ce que tu voulais faire déjà quand tu étais ado, ou quand tu as commencé tes études?

Alors, pas vraiment. Pour être tout à fait honnête, j’ai fait des études … pour faire des études. Je n’avais pas une vraie vocation pour les études que j’ai choisi, faute d’orientation je pense, et pas suffisamment de rôle model autour de moi pour me projeter sur un métier ou un secteur. Mais finalement, les études que j’ai faites, en école de commerce, après un BTS, m’ont permis d’accéder à un panel de métiers assez large, et le premier secteur dans lequel j’ai pu commencer à travailler, c’était le secteur de l’enseignement et de l’éducation. Et ça a été une vraie passion, tout de suite. Donc je n’ai jamais changé par la suite…

I Aparté sur les role models I

Est ce qu’il y a quelque chose dans tes études que tu n’as pas trouvé, et tu t’es dit, tiens ça me manquait à ce moment-là?

(rires)… Sans vouloir dénigrer les écoles dans lesquelles j’ai effectué mes études, mais la première des choses que je me suis dite à ma sortie d’études c’est “je ne savais rien faire”. Ou dans tous les cas, pas des choses très expertes. Évidemment, j’étais jeune diplômée, malgré le fait que j’avais des stages… je me trouvais assez démunie face à un marché de l’emploi dont je n’avais pas les codes. Il y a plein de choses que j’ignorais et finalement ce qui m’a permis de m’éclater dans mon premier job et ceux qui ont suivi, c’était plus ma capacité à m’imprégner du  rôle qu’il fallait que j’endosse dans mes fonctions, m’adapter aux situations, la capacité d’écouter, d’apprendre tout le temps, observer les gens qui m’entouraient, capter de leurs savoirs, de leurs compétences, pour les acquérir. J’ai plus capitalisé sur des savoirs-être que sur des compétences à strictement parler.

c’est ce que tu n’as pas forcément trouvé au final, cet accompagnement aux softs skills…

Oui, en réalité ce qui m’a manqué le plus, c’est l’implicite de ce qu’est une vie professionnelle. Dans une vie professionnelle, on doit savoir faire des choses, on doit savoir faire faire, on doit savoir être, on doit savoir jouer collectif, on doit savoir ne pas se démotiver par rapport à un échec, savoir fédérer autour de soi… ce sont des qualités ou des compétences, qu’il me semble ne pas avoir eu en cours dans mes études. Et ça, ça m’a manqué, ça fait partie je pense du rôle et de la mission fondamentale d’un établissement d’enseignement supérieur en l’occurrence. En général, c’est de donner aussi ces clés là, les fameuses softs skills dont on parle beaucoup aujourd’hui, à l’époque on en parlait moins. Et même si on en parle encore aujourd’hui beaucoup, il faut vraiment le faire. C’est-à-dire qu’il y a un vrai accompagnement des jeunes à mettre en œuvre, en plus, bien sûr, de leur apprendre un métier évidemment.

Comment apporter ce changement ?

Nous, école d’enseignement supérieur, on a une véritable responsabilité à apporter ce changement. Et la responsabilité est double : à la fois, former les jeunes à un métier pour qu’ils se lancent sur le marché du travail avec des outils, mais aussi les préparer à cette vie qui les attend, pas du tout celle qu’il auront connue, qui nécessite des codes et des comportements différents, les fameux softs skills…

Ils vont prendre tout un tas de chemins, changer de métier, changer de secteur…

Il faut apprendre à apprendre.

Il faut les aider à construire leur propre esprit critique.

Les doter d’outils, de savoir-être…

Vous voulez en savoir plus sur le mot de la directrice !

> Retrouvez l’intégralité de l’interview de Gaëlle Debergé directement sur le podcast Sens Inverse.

Toute l’équipe d’Imagine Campus espère que cet interview vous aura apporté des clefs et de l’inspiration, pour donner de l’impact à votre métier.