Aujourd'hui, dans les entreprises, 4 générations de travailleurs se côtoient : les baby-boomers (nés entre 1946 et 1964), la génération X (née entre 1965 et 1976), la génération Y (née entre 1977 et 1994) et la nouvelle génération, la génération Z (née entre 1995 et 2010), qu’on appelle aussi gen Z, génération zoomer ou encore génération C (C comme communication, collaboration, connexion, créativité). Quelles sont les aspirations et les attentes de cette dernière ? Quelle est la vision de la valeur travail de la génération Z ? Comment peut-on l’accompagner vers le monde du travail ? Décryptage.
Avant toute chose, il convient de se pencher sur les caractéristiques de cette fameuse génération Z. Qui sont-ils ? À quoi aspirent-ils ?
Contrairement aux précédentes générations, la génération Z n’a jamais connu le monde sans internet : ces jeunes nés à la fin des années 1990 sont les premiers vrais digital natives. Hyperconnectés, ils sont consommateurs de produits technologiques et maîtrisent les outils de communication. Nés à l'ère des réseaux sociaux, ces « zoomers » ont un rapport au temps différent : ils sont dans l'instantanéité, la réactivité.
Les membres de la génération Z ont également grandi dans un contexte de crise (sociale, environnementale, financière) et de chômage. Ce qui ne les rend pas plus négatifs que leurs aînés, bien au contraire, ils sont pragmatiques et ne comptent que sur eux-mêmes pour avancer. Autant d'éléments qui ont façonné leur vision du monde du travail.
La génération Z se distingue des précédentes générations et a des attentes vis-à-vis du monde du travail bien spécifiques.
C'est sûrement une valeur que la génération Z partage avec la génération Y : la quête de sens. Ainsi, d'après une étude menée par Opinion Way en 2022 (1), les jeunes sondés sur les éléments qui leur paraissaient le plus important dans le travail répondaient à 60 % « avoir un travail qui me paraît utile et qui fait sens pour moi », suivi en 2ème position par « avoir une rémunération élevée » (54 %) et en 3ème position par « travailler dans des locaux avec une ambiance agréable » (53 %).
La génération Z n'est pas uniquement à la recherche d'un travail qui payerait le loyer. C’en est fini des jobs alimentaires, elle est en quête d'un travail qui ait du sens, qui ait un impact positif sur la société ou sur l'environnement. En effet, d'après l'étude citée plus haut, 80 % des jeunes interrogés qualifiaient le fait qu'une entreprise dise avoir des engagements environnementaux et sociaux forts comme prioritaire ou important. Et attention, la génération Z a une sainte horreur du greenwashing et autres discours de façade, ne manquant pas d'épingler l'hypocrisie de certaines entreprises sur les réseaux sociaux.
Cette génération née à la fin du XXe siècle a l'ambition de faire entendre sa voix. Elle plébiscite des relations plus égalitaires entre managers et collaborateurs, demandant aux entreprises de repenser leurs pratiques managériales jusque-là très verticales.
Qu'il s'agisse des conditions, des horaires ou des lieux de travail, la génération Z aspire à plus de flexibilité dans le cadre professionnel. Semaine de 4 jours, temps partiel, horaires flexibles, télétravail sont autant d'organisations du travail qui séduisent les jeunes travailleurs. Ils sont d'ailleurs 37 % à envisager le statut de freelance (+17% depuis 2020) (1). La liberté est une valeur forte pour la génération Z !
À tel point qu’elle a une véritable appétence pour le slashing (le fait d'exercer plusieurs activités professionnelles).
Bien qu'ils soient toujours dans une recherche d'autonomie, les membres de la génération Z aiment créer des liens sociaux en travaillant à des projets collectifs. L'entraide est une valeur forte qu'ils défendent.
Par ailleurs, hyperconnexion et télétravail ne les empêchent pas d'apprécier le fait de garder un lien physique avec leurs collègues en se rendant sur leur lieu de travail de manière régulière.
La génération Z souhaite travailler dans des entreprises qui prennent en considération le bien-être, la santé mentale et l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle de leurs salariés. Elle a ainsi à l'œil la qualité de vie au travail (QVT), qu’on appelle qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) depuis 2020, et n'hésite pas à consulter les classements d'entreprises où il fait bon travailler avant de postuler. La génération Z est à la recherche d'un environnement de travail qui lui permette de s'épanouir et n'empiète pas sur ses moments de loisirs ou de repos.
Quand on demande aux jeunes actifs de la génération Z quel est pour eux le facteur le plus important pour être heureux au travail (1), il citent, après l'ambiance de travail (35 %, soit 9 points de moins que lors de l'enquête de 2016) et la rémunération (34 %, soit 2 points de plus qu'en 2016), la possibilité d’avoir du temps libre (18 %, soit 11 points de plus qu'en 2016 !).
À Imagine, nous avons à cœur d'accompagner les nouvelles générations dans leur projet professionnel de la manière la plus juste pour eux :
Pour nous, la vision nouvelle qu'a la génération Z de la valeur travail est une réelle source d'inspiration ! Et nous souhaitons, grâce à nos formations, répondre au mieux à leurs attentes, faire écho à leur quête d'équilibre et de sens et les aider à relever les défis du monde de demain !
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(1) https://www.akto.fr/content/uploads/2024/01/Presentation-Opinion-Way-PerspeKtiv-Alt-23.pdf